Le jeune homme a vu le jour dans une grange, un soir de grandes neiges en Autriche. Sa mère est
ce que l’on appel une « fille de joie », issu d’une famille bohémienne elle eut un destin bien sombre,
celui du jeune homme ne sera guère plus lumineux. A peine accoucher la jeune femme abandonnera
son enfant à la porte d’une église, lui laissant ainsi une chance de survivre. Anatoliy fut donc élevé
dans un monastère, grand paradoxe pour les personnes qui ont croisé la route du jeune homme
ses dernières années. Enfermer derrière ses grands murs en béton le jeune homme n’aspire qu’à
une chose… la liberté ! Là-bas il reçoit une éducation que beaucoup pourrait lui envier, seulement il
n’en a que faire des rois d’ici et de Navarre, lui voudrait être comme tous les jeunes hommes de son
âge. Ainsi, un jour en pleine adolescence, il quitte le monastère, avec un simple crouton de pain
dans ses bagages. Il marche, voyage en train sans même le payer, dort sous les ponts… mais
qu’importe il a enfin trouvé la liberté qu’il avait longtemps envié ! Lors de ses longs périples il
croisera une jeune française de qui il sera totalement épris. Anatoliy suivra la jeune femme jusqu’à
Paris, il aurait tout fait pour la jeune demoiselle, il l’aimait d’un amour infini, seulement cela était
long d’être du goût des parents de la Parisienne. Une nuit, alors qu’il était ensemble la jeune
femme décède brutalement (cause au choix), les parents de la jeune femme ont alors trouvés le
coupable, sans même entendre les faits réels. C’est ainsi que le jeune homme se retrouve incarcérer.
Pour lui c’est le début de la descente aux enfers, il tentera plusieurs fois d’attenter à sa vie, ne
trouvant plus de raisons de vivre, jusqu’à ce qu’il fût, quelques longues années après, innocenté et
libéré. Depuis sa sortie, le jeune homme rêveur qu’il était, est devenu un jeune homme sans cœur,
du moins en apparence, au fond il souffre terriblement. Aujourd’hui il se reconstruit doucement. Il
se refuse de connaitre à nouveau l’amour, cela provoque de trop grandes souffrances. Il travail
au journal détracteur du cabaret en tant que photographe. Il aime son emploi, cela lui permet de
s’évader… d’oublier !