Ôlynëla est originaire de Bulgarie. Mère ex-prostituée russe et son père riche homme d’affaire
bulgare, on peut dire que le couple est un peu marginal. Pourtant, un amour fort semble les unir,
simple façade ou réalité qu’en sais-je. Un soir d’hivers alors que la neige tomber à gros flocon, la
jeune femme donne naissance à des jumeaux. En grandissant les deux enfants sont très liés, leur
relation et bien plus que fraternel, elle est fusionnelle ! Ils ne font rien l’un sans l’autre, toujours
ensemble pour le meilleur comme le pire, ils ne se quittent pas. Seulement, il y a l’oppression de
leurs parents d’un autre côté, qui vient gâcher la plénitude presque parfaite ! En effet, ses parents
tiennent plus que tout à l’image qu’ils revoient, alors leurs enfants doivent être parfaitement lissent
aux aussi. La petite fille doit alors enchaîner l’école, ses cours de danse et ses cours de piano
durant toute la semaine et le week-end venu elle se doit de travailler ses devoirs ! Elle n’a aucun
moment à-elle et Ôly’ en souffre… en silence ! Ses seuls moments de détente sont les quelques
instants d’amusement volés qu’elle s’offre avec son frère. Elle l’admire, il a son âge et pourtant il
semble tellement sûr de lui, prêt à braver toutes les règles imposées par la famille. Il lui inspire
que le respect et un amour sans bornes. C’est ensemble qu’ils quitteront la Bulgarie pour la
France, voyage fou, mais nécessaire ! Ainsi, c’est ensemble qu’ils se retrouvent perdus en pleins
Paris, grâce à leurs divers talents ils arrivent gagner un peu d’argent, afin de s’offrir un appartement
dans l’un des quartiers malfamés de la ville. Le bonheur semble presque parfait et l’équilibre quasi
trouvé, jusqu’au jour où Maëlann rentre chez eux totalement changé, lui demandant même de ne
plus jamais l’approcher. C’est la dernière fois qu’elle lui aura parlé. Ôlynëla en souffre, même avec
le temps cette plaie n’arrive pas à se cicatriser, car il était absolument tout pour elle. Aujourd’hui
la jeune femme est « serveuse » courtisane aux Folies Bergère, elle ferait tout pour quitter cette
endroit qu’il l’incommode peu, mais c’est tout ce qu’elle a pour payer ses dettes. Elle n’a jamais
revu son frère, à l’exception d’une fois dans un parc de la capitale française, seulement elle a
préféré fuir… Depuis elle n’a de cesse de retourner dans ce parc, espérant un jour le revoir et
trouver le courage de l’affronter… mais courageuse elle ne l’est pas !
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